LES DROITS HUMAINS ET LA BONNE GOUVERNANCE
par AMURI LUMUMBA WA MAYEMBE, Ph.D.
Description de l'auteur
RESUME
L’importance des droits humains et de la bonne gouvernance n’est plus à démontrer de nos jours mais leur effectivité dans un pays trop convoité comme la RDC pose problème. Les Droits de l’Homme et la bonne Gouvernance sont complémentaires. S’il n’y a pas efficacité de cette dernière, les droits de l’homme ne seront pas respectés et protégés pendant longtemps. L’inverse est aussi valable, c’est-à-dire s’il n’y a pas effectivité des droits humains, cela sous-entend que les piliers phares de la bonne gouvernance sont coupés. La RD Congo est victime des méfaits des convoitises étrangères : guerres d’agression à répétition, pillages systématiques des ressources naturelles, assassinats, massacres surtout à l’Est. Dans de telles conditions quel que soit le degré de volonté politique, l’effectivité des droits humains et de la bonne gouvernance soulève une série de contradictions, pourquoi pas d’incompatibilités : - Incompatibilité entre la colonisation et le respect des droits et libertés des citoyens ; - incompatibilité entre les guerres d’agression et le mécanisme de contrôle comportant des sanctions; - incompatibilité entre le pillage des ressources naturelles et la transparence de gestion ; - Incompatibilité entre l’ingérence dans les affaires intérieures du Congo et l’efficacité des décisions et la participation de tous les acteurs de développement à la prise des décisions. Le tout forme un spectacle désolant qui se moque de la théorie de l’Etat de droit. D’où la nécessité de voir un Etat des droits de l’homme au-delà d’un Etat de droit. Mots clés : Droits, humains, gouvernance, effectivité, efficacité, méfaits, convoitises, ingérence, Etat, droit.
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